Cet édifice rectangulaire conserve de nombreuses parties romanes, remaniées au XIIe et durant le second quart du XIIIe. Sa construction est encore souvent attribuée à la fin du Xe s. ou du début du XIe s. en raison de la présence d’un appareil en arêtes de poissons sur le mur nord de la nef et de briques intercalées entre les claveaux des baies cintrées.
Plus que par une datation précoce, ces éléments archaïsants s’expliquent vraisemblablement - comme à Rugles - par la présence sur le site même des ruines d’une agglomération romaine dans lesquelles les constructeurs ont puisé des matériaux de récupération dont témoignent encore divers éléments en remploi en plusieurs points de l’église.
Bibliographie
- Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg,
Suisse, IVB, Normandie, Paris, 1968, p. 126 (notice de Marcel Baudot).
- Cliquet D., Carte Archéologique de la Gaule. L’Eure. 27, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 1993, p. 222-227, n° 525