On sait peu de chose sur l’histoire de cette fortification, hormis qu’elle aurait été livrée par Henri II Plantagenêt au roi Louis le Jeune en 1168. Son intérêt réside surtout dans le fait qu’il s’agit sans doute d’un des shell-keeps les mieux conservés de la région normande.
Le site dit du “ Vieux Château ” s’élève sur une butte de terre artificielle ceinte d’un fossé large de sept mètres, encore apparent. Le sommet présente une forme grossièrement circulaire d’environ 53 m de diamètre. Son pourtour était entouré d’une muraille (XIIe s.) dont une parties des restes est incorporée dans les bâtiments de la ferme qui l’occupe désormais.
Au centre de la plate-forme, à 8 ou 9 mètre de profondeur, existait une cave à quatre compartiments dans laquelle on descendait par un escalier coudé à angle droit et qui était éclairée par un long soupirail.
Bibliographie
- Coutil L., Découvertes archéologiques dans le département de
l’Eure, Recueil de la société libre d’agriculture, des sciences, arts et Belles-Lettres de
l’Eure, VIe série, X, 1912, p. 29-51, spécialement p. 47-48.
- Doranlo R., Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du département de
l’Eure, Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, 1919-1920, 34, p. 163.
- Baume A., Les châteaux-forts et leur contexte historique dans la région des luttes franco-normandes (911-1204), Mémoire de maîtrise, Université de Rouen, ex.
dactyl. cons. aux Arch. dép. Seine-Maritime (1mi 993), 1975, p. 77.
- Verdier F., Edifices fortifiés du canton d’Etrepagny, Nouvelles de l’Eure, 85, 1982-1983, p. 7.
- Inventaire général des monuments et richesses de la France. Indicateur du patrimoine architectural de l’arrondissement des Andelys, s.l.n.d., n° 642.