Le patronage appartient au prieuré de Beaumont-en-Auge depuis la fin du XIe s.
1° - deux plaques de calcaire blanc, dans les piédroits de l’arc triomphal (motif de sellerie constitué d’entrelacs cloutés, voisin de celui du seul chapiteau roman de l’abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives, et un Agneau mystique, thème classique en Normandie comme en Angleterre) ;
2° - à l’extérieur du bâtiment, cinq plaques en calcaire plus jaune, dont certaines sont visiblement inspirées des premières : lion (ou bœuf ?) et agneau sur la porte latérale nord de la nef, deux agneaux marchant dans des directions opposées dans la partie haute du pignon du chevet, de part et d’autre du contrefort médian, et, au-dessus d’eux, sans doute en remploi, un décor d’entrelacs.
Bibliographie- Baylé, Maylis. - Les origines et les premiers
développements de la sculpture romane en Normandie, Art de Basse-Normandie,
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- Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse, IVB,
Normandie, Paris : Robert Laffont, 1968, p. 75 (notice de M. Baudot)
- Musset, Lucien. " L'église Saint-Georges de Fiquefleur ",
Annuaire des cinq départements de la Normandie, CXIX, 1961, p. 48-54
- Musset, Lucien. Normandie romane, 2. Haute-Normandie, La
Pierre-qui-Vire : Zodiaque, 1974, p. 27, 272-273, pl. 141-143
- Les siècles romans en Basse-Normandie, Art de Basse-Normandie, n° 92,
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